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Vie des Saints de l'Eglise Orthodoxe et petite histoire des églises de France

Saint Didier (15 nov.)

Saint Didier.

Saint Didier.

   Saint Didier, évêque de Cahors     Né dans la région de Narbonne, (la Narbonnaise, vers 580)...

Narbonnaise.

Narbonnaise.

            ...Saint Didier fut élevé au palais du roi d'Austrasie Clotaire II, et fut chargé du trésor royal. Son frère Rusticus, évêque de Cahors, ayant été assassiné en 630, le peuple de la cité demanda unanimement à Didier, qui était réputé pour ses vertus, d'assurer la succession. Abandonnant le service du roi pour celui de l'Eglise, il garda de bonnes relations avec les hommes influents de l'époque, et avait les exhorter à la pratique des commandements de Dieu. C'est ainsi qu'il écrivait à Salluste, évêque d'Agen : " Il faut que nous tenions notre esprit tourné vers celui qui est intérieur et vers ce qui est en haut, et qu'une torpeur négligente ne le tire pas vers e qui est en bas ". Dans son diocèse, il fit bâtir de nombreuses églises et favorisa le développement des monastères ; c'est de son temps que fut fondé le monastère de Moissac. Et grâce à l'impulsion donnée par son évêque, la cité de Cahors connut un remarquable développement. Il s'endormit en paix le 15 novembre 655, lors d'une tournée d'inspection de ses domaines, qu'il avait légué à l'Eglise pour le soin des pauvres.

Clotaire II, Roi des Francs de 613 à 629 (Mérovingiens, Père de Dagobert 1er).

Clotaire II, Roi des Francs de 613 à 629 (Mérovingiens, Père de Dagobert 1er).

   Saints GOURIAS, SAMONAS et HABIB.   Les saints martyrs Gourias et Samonas étaient prêtres dans la région d'Edesse, lorsque l'empereur Dioclétien déclencha sa grande persécution (vers 303).... 

Edesse.

Edesse.

            ...Accusés de porter secours aux chrétiens dans les prisons et d'encourager les fidèles à résister aux menaces et à demeurer ferme dans la foi, ils comparurent devant le gouverneur d'Antioche, Moussounios, qui tenta de les faire apostasier. Mais les deux confesseurs refusèrent en disant : " Nous ne trahirons pas le Dieu unique, qui est au Ciel ; nous ne le troquerons pas contre une image faite de main d'homme. Nous adorons le Christ Dieu, qui par bonté nous a sauvé de l'erreur. Il est notre lumière, notre médecin, notre vie. "

Le gouverneur les accusa alors de se rebeller contre les ordres de l'empereur et il les menaça de les faire mourir dans de terribles souffrances s'ils s'obstinaient. Ils lui rétorquèrent : " Nous ne mourrons pas, comme tu le dis, mais nous vivrons, selon notre foi, si nous faisons la volonté de Celui qui nous a créé. Tes tourments ne nous font pas peur. Ils sont de courtes durée et passent sans laisser de traces. Ce sont les peines éternelles que nous redoutons, celles qui sont réservées aux impies et aux apostats. Notre Dieu nous accordera de supporter les tortures qui ne font souffrir qu'un temps, puis disparaissent quand l'esprit quitte le corps. " A ces paroles, le gouverneur donna l'ordre de les emprisonner avec d'autres prêtres et diacres. Quelques jours après, il les fit sortir et ordonna de les suspendre pendant cinq heures par une main. Comme ils gardaient le silence au milieu des tourments et ne répondaient aux propositions des bourreaux que par un signe négatif de la tête, on les jeta dans un cachot nommé le " sombre trou ", où ils restèrent trois mois et demi dans l'obscurité totale, quasiment sans boire ni manger.

Lorsqu'ils comparurent de nouveau devant le tribunal, il montrèrent la même fermeté, déclarant au gouverneur : " Nous avons déjà dit que notre foi et notre parole étaient irréductibles. Fais ce qui t'a été commandé par l'empereur. Tu as pouvoir sur nos corps, non sur nos âmes. " On les suspendit par les pieds, mais ils continuaient à prier Dieu de leur accorder l'endurance des patriarches, des prophètes, des apôtres et des martyrs qui souffrirent avant eux pour la Vérité.

Finalement, ils furent de nouveau convoqués au tribunal, le 15 novembre. Les soldats portèrent Samonas, qui avait la rotule brisée, et soutinrent Gourias, à cause de son âge. En entendant prononcer la sentence de mort, leurs visages s'illuminèrent de joie et ils déclarèrent : " Nous sommes les plus misérables des hommes. Nous ne méritons pas d'être comptés au nombre des justes et de leur être comparés. Mais la parole de notre Maître nous console : Celui qui perd sa vie à cause de moi la trouvera (Mt 10, 39). Louange à Celui qui nous a jugés digne de supporter tous les tourments pour le Nom de Jésus Christ ! " Avant de leur trancher la tête, le bourreau leur dit : " Priez pour moi, je vous en supplie, parce que je fais le mal devant Dieu. " Samonas et Gouris se mirent à genoux, tournés vers l'Orient, et adressèrent à Dieu cette prière : " Père de notre Seigneur Jésus Christ, reçoit nos esprits et garde nos corps en vue de la résurrection. " Puis ils présentèrent leur nuque au bourreau et furent décapités l'un après l'autre. Lorsqu'on apprit l'exécution des deux martyrs, toute la population de la ville se précipita sur les lieux pour recueillir leurs précieux restes et même la terre qui était imbibée de leur sang, Pendant leur ensevelissement, l'encens et les parfums se mêlèrent au chant des psaumes et des cantiques qu'on offrait à la gloire de Dieu qui avait manifesté sa force dans la persévérance des martyrs.

   Saint Habib   , lui, était diacre à l'époque où Licinius déclencha, à la suite de Dioclétien, une nouvelle persécution contre les chrétiens (309). Il parcourait clandestinement les villages de la région d'Edesse pour y rassembler les fidèles dans l'église, leur faire la lecture des saintes Ecritures et les encourager à persévérer dans la vérité de la foi, sans crainte des persécuteurs. Quand le gouverneur d'Edesse, Lysanias, l'apprit, il en fut fort irrité et fit rechercher ce diacre audacieux. Ne le trouvant pas, il fit saisir sa famille et les gens de son village. A cette nouvelle, Habib partit pour Edesse, où il se livra au commandement de la garde du gouverneur. Ce dernier tenta de le persuader de s'enfuir en l'assurant que sa famille ne risquait rien, mais le saint insista, convaincu que la volonté de Dieu était bien qu'il achevât son œuvre par le martyre.

Soumis à l'interrogatoire, Habib fit preuve d'une telle assurance et d'un tel dédain pour les idoles que le gouverneur furieux le fit flageller sans pitié. Quelques jours plus tard, il fut à nouveau traduit devant Lysanias. Comme il refusait toujours de se soumettre, on le fit suspendre et écarteler, tout en lui déchirant la chair avec des peignes de fer. A la menace de nouvelles et plus cruelles tortures, le saint répondit : " Ces supplices affermissent plutôt ma volonté, à la manière dont un arbre arrosé porte du fruit. " Constatant son impuissance, le magistrat lui dit : " Ta religion t'enseigne-t-elle à haïr ton propre corps et à te complaire dans les souffrances ? " " Nous ne haïssons pas nos corps, lui répliqua Habib, mais nous nous réjouissons en contemplant les réalités invisibles, confirmés que nous sommes par cette promesse de notre Seigneur : les souffrances de cette vie ne sont rien auprès de la gloire réservée à ceux qui aiment le Christ (Rm 8, 18). Comme la mort par le glaive lui semblait trop douce, le gouverneur ordonna de brûler le saint à petit feu. On emmena donc saint Habib, en le traînant par une lanière qui avait été fixée à sa bouche. Sa mère, vêtue de blanc comme pour un jour de fête, marchait à ses côtés. Arrivé au lieu de l'exécution, Habib se tourna vers l'orient et pria. Puis, se retournant, il bénit l foule qui l'avait accompagné et lui souhaita de retrouver la paix. Quand le feu commença de crépiter, le saint martyr ouvrit la bouche et aussitôt il rendit l'âme. Les chrétiens tirèrent son corps du feu, l'oignirent et le parfumèrent, pus l'ensevelirent dans le tombeau où avaient été déposés Gourias et Samonas.

Source : Le Synaxaire. Vie des Saints de l'Eglise Orthodoxe par le hiéromoine Macaire. Monastère de Simonos Pétra au Mont Athos.

 

22ème semaine après la Pentecôte ; 9ème semaine après la Croix.

 ------------    Début du Carême de Noël    ------------

 

   Épîtres de Paul aux Colossiens   

  • 2-13 Vous qui étiez morts par vos offenses et par l'incirconcision de votre chair, il vous a rendu à la vie avec lui, en nous faisant grâce pour toutes nos offenses ;
  • 2-14 il a effacé l'acte dont les ordonnances nous condamnaient et qui subsistait contre nous, et il l'a détruit en le clouant à la croix ;
  • 2-15 il a dépouillé les dominations et les autorités, et les a livrées publiquement en spectacle, triomphant d'elles par la croix.
  • 2-16 Que personne donc ne vous juge au sujet du manger ou du boire, ou au sujet d'une fête, d'une nouvelle lune, ou des sabbats :
  • 2-17 c'était l'ombre des choses à venir, mais le corps est en Christ.
  • 2-18 Qu'aucun homme, sous apparence d'humilité et par un culte des anges, ne vous ravisse à son gré le prix de la course, tandis qu'il s'abandonne à ses visions et qu'il est enflé d'un vain orgueil par ses pensées charnelles,
  • 2-19 sans s'attacher au chef, dont tout le corps, assisté et solidement assemblé par des jointures et des liens, tire l'accroissement que Dieu donne.
  • 2-20 Si vous êtes morts avec Christ aux rudiments du monde, pourquoi, comme si vous viviez dans le monde, vous impose-t-on ces préceptes :

 

   Évangile de Luc      

  • 14-01 Jésus étant entré, un jour de sabbat, dans la maison de l'un des chefs des pharisiens, pour prendre un repas, les pharisiens l'observaient.

___________________________________________

  • 14-12 Il dit aussi à celui qui l'avait invité : Lorsque tu donnes à dîner ou à souper, n'invite pas tes amis, ni tes frères, ni tes parents, ni des voisins riches, de peur qu'ils ne t'invitent à leur tour et qu'on ne te rende la pareille.
  • 14-13 Mais lorsque tu donnes un festin, invite des pauvres, des estropiés, des boiteux, des aveugles.
  • 14-14 Et tu seras heureux de ce qu'ils ne peuvent pas te rendre la pareille ; car elle te sera rendue à la résurrection des justes.
  • 14-15 Un de ceux qui étaient à table, après avoir entendu ces paroles, dit à Jésus : Heureux celui qui prendra son repas dans le royaume de Dieu !

 

 

 

Sème tes haricots à la saint Didier, tu en auras plein le panier.

Dicton populaire du Quercy

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